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Débat sur la Déviation RD6007
L’enquête publique concernant la volonté de dévier la RD6007 devrait débuter le 15 novembre. Cette enquête publique, bien que menée dans le cadre légale, reste insuffisante. En effet, trop peu de citoyens connaissent et participent à ce mode de consultation. Du coup une poignée d’initiés s’aventure à donner leurs avis…
On est du coup bien loin, d’un état des lieux fidèle à la pensée générale d’une commune ou d’un secteur délimité.
Cette enquête fait suite à la consultation publique réalisée en 2008 peu représentative et remplie d’irrégularités. Bref, “ce chemin consultatif” traditionnel a amené d’abord à faire valider le principe d’une déviation et la consultation publique doit valider la forme…Sans véritablement pouvoir remettre en cause le principe…
Pourtant, cette question de la déviation engage toute la population de Vallauris-Golfe-Juan et une partie de celle d’Antibes.
Ce choix consacre en l’état une politique dominante dans notre département : celle du tout routier.
Il me semble qu’il aurait mieux valu engager un vrai débat sur cette consultation dont on laisserait au final la décision définitive aux citoyens via un référendum.
On pourrait d’ailleurs rappeler que notre département est bien en retard au niveau du développement des transports collectifs. En ce sens proposer une nouvelle voie de circulation sans être allé au bout dans ce domaine entraîne des frustrations légitimes. Cela biaise une partie du débat et des données.
Cela pousse également les citoyens à utiliser encore plus leurs voitures pour se déplacer. On le voit sur la récente déviation à Antibes où le flux de voiture ne cesse d’augmenter d’années en années.
En tout cas, il est indispensable d’aménager la route existante afin qu’elle soit moins dangereuse et que le flux d’automobiles soit mieux régulé.
Ceci étant dit si une déviation devait finalement être réalisée il faudrait qu’elle provoque le moins de dégâts écologiques possible. En ce sens la solution enterrée semble la plus appropriée.
Au final, il faudrait donc interroger les citoyens sur la nécessité de réaliser cette déviation et s’ils y sont favorables, sur la façon dont celle-ci doit être réalisée. Ce serait une politique audacieuse et un traitement démocratique de cette question…
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