Halte au feu…

Les élections nationales décisives se rapprochent .L’horizon est déjà fixé tant à droite qu’à gauche : 2012. Pour la droite on assiste à la valse des prétendants de l’hésitation et de l’opportunisme. Leurs question fondamentales : Sarkozy peut-il faire gagner la droite en 2012 ? Et si ce n’est pas le cas qui pour le remplacer pour gagner?  Il semblerait que ces questions agitent l’UMP peu enclin à ce type de raisonnement depuis la prise de pouvoir de Nicolas Sarkosy. Laissons-les à cette interrogation. Profitons de ce trouble chez eux et d’un début réel de désunion.

Au niveau de la gauche ne tombons pas dans le piège de croire que tout est fait avant 2012 et qu’il n’y aurait qu’à gérer tranquillement le mécontentement social et l’Antisarkosysme. Évitons également toute envie de se différencier à tout prix dans le but de démontrer que celui qui parle le plus fort ou qui passe le plus dans les médias serait le meilleur représentant de la gauche.

Cela s’applique à la fois au sein du P.S mais aussi pour toutes les autres formations de gauche. Il est fatiguant de repartir dans un cycle où ce qui passionne exclusivement nos dirigeants c’est de savoir quelle est la bonne personne pour nous représenter en 2012… Pour le P.S, le calendrier est déjà élaboré, respectons-le. Le temps de ce choix se fera au moment des primaires l’année prochaine. Avant cela les gens attendent de nous que nous les défendions et que nous fassions nos propositions en matière d’emploi, de protection sociale, de logements…Dans le même temps, le sujet de savoir qui sera candidat traverse également la gauche hors P.S. Que ce soit les Verts et le front de Gauche. On peut observer que les candidats déclarés de ces formations utilisent prioritairement la critique du Parti Socialiste comme point d’appui pour élargir leur base de sympathisants. Cela leur garantit des passages télés réguliers et permet probablement de rassurer leurs troupes. Cela contribue sûrement à un renforcement identitaire … Je crois que cela est mauvais pour la gauche dans son ensemble, il ne faut pas cloisonner mais au contraire créer des passerelles entre nous. Car si nous voulons reprendre le pouvoir à cette droite dévastatrice et arrogante, il nous faut être uni. Ce jeu politique est dangereux…

Il est en contradiction totale avec la masse de gens qui s’est rassemblée dans la lutte et qui était fière d’afficher une unité syndicale et politique dans tous les cortèges depuis la rentrée. Cette unité dans l’action doit se retrouver dans les urnes. Il semble impensable que les nuances d’appréciation ou de propositions empêche l’essentiel : reprendre le pouvoir à gauche.

Alors soyons raisonnable, portons ensemble l’unité. Je ne dis pas qu’il faut négliger nos différences mais faisons tout notre possible pour les surmonter avant de créer de nouvelles désillusions.

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